Hopper se repose contre une vigne
Quand il voit les fourmis se mettre en ligne.

Bonjour, dit-il, quelle belle journée.
Je ne veux pas vous déranger. 

Salut, Hopper, toujours couché ?
J’ai une chanson dans la tête, je suis inspiré. 

Hum ! Inspiré ! Dirent les fourmis outrées. 
La vie est dure et tout ce que tu fais est babiller.

Tout l’été elles travaillèrent sur leur fourmilière 
Pendant que Hopper à l’ombre chantait. 

Je l’ai ! crie-t-il à la fin d’automne. J’ai ma chanson.
Laissez-moi entrer, ce n’est pas long.

Mais les règles des fourmis ne peuvent changer. 
Va-t’en ! Il ne faut pas nous prendre pour des arriérées.

L’hiver est froid avec le gel par terre
Mais les fourmis sont bien dans leur fourmilière.

Pour Hopper dehors elles n’ont pas une pensée 
Ce n’est pas leur problème, il peut geler. 

Sans abri il n’a pas survécu
Sa chanson a-t-elle aussi disparu ?

...........